Urol'Orient - Chirurgie Urologique

NOS DOMAINES D'ACTIVITÉS

Nos compétences et spécificités nous permettent d’offrir aux patients une prise en charge optimale de l’ensemble des pathologies urologiques (urologie de la femme, de l’homme, de l’enfant et cancérologie).

 

Notre établissement, la Clinique Mutualiste de la Porte de l’Orient, met à notre disposition un plateau technique ultramoderne accrédité et certifié.

 

 

Rein

Prostate

Vessie

Urètre

Lithiase urinaire

Organes génitaux

Incontinence féminine et Prolapsus

Incontinence masculine

Pédiatrie

Médecine sexuelle et andrologie

INSTILLATION ENDO-VESICALE D’AMETYCINE

Ce traitement a pour but de réduire le risque de récidive ou de progression d’une tumeur de la vessie.
L’organe
La vessie est le réservoir dans lequel l’urine provenant des reins est stockée avant d’être évacuée lors de la miction. Sa paroi comporte plusieurs couches de l’intérieur vers l’extérieur, successivement la muqueuse, le chorion, puis le muscle de la vessie. C’est la muqueuse qui a donné naissance à la tumeur récemment enlevée.
Principe du traitement
L’analyse au microscope de la tumeur de la vessie a détecté des cellules malignes. Le risque de récidive est important. Pour le limiter, un traitement complémentaire à la résection endoscopique est recommandé, il s’agit d’instillations intra-vésicales de Mitomycine (MMC). Le plus souvent, une à plusieurs instillations de Mitomycine sont réalisées. Le nombre et la fréquence sont précisés par l’urologue. Deux schémas de traitement peuvent être proposés, éventuellement associés : instillation unique immédiatement après l’opération (IPOP)et/ou série de plusieurs instillations à distance de la résection de la tumeur de vessie.
Y-a-t-il d’autres possibilités ?
Certaines situations peuvent relever d’une surveillance rapprochée par urétro-cystoscopie seule ou de l’instillation intra-vésicale d’autres produits, comme le BCG.
Préparation à l’instillation
Il est recommandé de diminuer les boissons pendant les six heures précédant l’instillation et d’alcaliniser les urines (prise de bicarbonates).
Une analyse d’urine doit être réalisée avant chaque instillation afin de vérifier l’absence d’infection urinaire. Le patient doit signaler ses antécédents et traitements à l’urologue ainsi que tout effet indésirable rencontré lors des instillations précédentes. Dans certains cas, il peut être décidé de reporter l’instillation.
Technique de l’instillation
Une sonde est introduite dans la vessie par l’urètre. Le produit est alors instillé dans la vessie, puis la sonde est aussitôt retirée. Ce geste peut être délégué à une infirmière formée. Dans certains cas, un traitement antibiotique peut être proposé dans les suites de l’instillation.
Suites habituelles
Il est demandé de garder le produit dans la vessie sans uriner pendant deux heures. Le patient doit rester sous surveillance et est habituellement autorisé à quitter l’hôpital dans les heures suivant l’instillation.
Suivi post-opératoire
Vous devez boire au moins 2 à 3 litres d’eau dans les 48 heures suivant l’instillation. Il est conseillé d’uriner assis sur les toilettes, qui seront nettoyées à l’eau de Javel non diluée pendant les 6 heures suivant l’instillation. Le patient doit laver ses mains et ses parties génitales après avoir uriné pendant les 24 premières heures. La reprise d’activité peut être immédiate, mais ce traitement peut fatiguer et être responsable d’effets secondaires. Il est préférable d’éviter les rapports sexuels pendant 24 heures, ainsi que les efforts et les voyages. L’instillation suivante peut être différée tant que les effets secondaires persistent. La surveillance régulière de la vessie par cystoscopie est nécessaire. Il est très important de se soumettre aux contrôles ultérieurs.
Risques et complications
Dans la majorité des cas, le traitement qui vous est proposé se déroule sans complication. Cependant, tout traitement comporte un certain nombre de risques et complications décrits ci-dessous :
Les complications directement en relation avec l’instillation sont rares, mais possibles. Il existe un risque d’effets secondaires bien connus à rechercher et à traiter , mais la majorité des patients ne souffre d’aucun problème à distance.
Risques Habituels :
– Cystite inflammatoire avec des difficultés, des brûlures, des envies fréquentes et pressantes d’uriner pendant quelques jours.
– Modification de la couleur de vos urines.
– Elimination de sang ou de débris dans les urines.
Risques Occasionnels :
– Arrêt ou report du traitement du fait des effets secondaires, d’un saignement urinaire, d’une infection urinaire ou d’anomalie de l’analyse d’urine.
– Eruption cutanée.
Risques Rares :
– Douleurs importantes lors des instillations pouvant persister en cas d’atteinte sévère de la vessie.
– Rétrécissement de l’urètre du fait de l’utilisation répétée d’une sonde.
– Exceptionnellement, diffusion du produit en dehors de la vessie lors d’une instillation post opératoire immédiate
Certains événements doivent faire consulter sans tarder l’urologue ou le service d’urgences :
– Persistance au-delà de 48 heures de symptômes tels que fièvre ou sang dans les urines,
– fièvre supérieure à 38°5,
– malaise,
– éruption cutanée,
– augmentation de volume d’une bourse pour l’homme.

Suivi post opératoire